Autour du festival

~ CAUSERIES MUSICALES ~

Sam. 11 octobre 14h30-18h / Le Point Fort d’Aubervilliers
« Ondes libres, voix résistantes : rencontres et débats »

Deux débats proposés par Villes des Musiques du monde en partenariat avec Climat social // Entrée libre

15h → Les médias dans une France bloquée : raconter local pour résister global
Les habitants des banlieues et des zones rurales affrontent les pires difficultés, aléas climatiques autant qu’économiques, avec leur lot de catastrophes sociales. Et pourtant, beaucoup se forment, se mobilisent et le font savoir : pour cela, ils utilisent podcasts, réseaux sociaux, médias de proximité (journaux, vidéo, radio…). A l’heure de la détestation des grands médias et de l’explosion des réseaux sociaux, qui sont ces médias « de médiation », comment font-ils ? Comment parviennent-ils à influencer leur entourage, à partir de leur territoire ? Qu’ont-ils en commun ? Comment peuvent-ils s’opposer à des médias en voie d’extrême-droitisation ?
Entrée libre

16h30 → La Fête débloque : faire la fête pour s’engager ou pour s’oublier ?
Carnavals et charivaris, la Fête de de Fédération, la « Fête de l’Huma », la fête de la musique sous influence de Jack Lang, ou les grands concerts antiracistes des années 1980… Les phénomènes sociaux les plus anciens comme les grands moments de l’Histoire autant que les événements politiques à la croisée des chemins de la politique, de la culture et de l’évasion, nous permettent de penser qu’il faut parfois savoir s’amuser pour que tout bouge. Mais qui trop fait fête ne risque-t-il pas de ne rien faire changer ? À quelles conditions une fête peut-elle contribuer à la mobilisation et à l’engagement ?

Ven. 17 octobre dès 14h30 / Mairie du 20e, Paris
Journée de la Paix Universelle

Un hommage à Jean-Jacques Dessalines
Organisée par l’Institut d’Ayiti // Entrée libre

14h Ouverture des portes et du village associatif
14h30 Accueil du public
14h45 Tables rondes
→ Jeunesse et paix : éducation, inclusion et avenir commun. Comment construire une culture de paix dès l’école, dans les quartiers et dans les parcours de jeunesse ?
→ Diasporas, mémoire et engagement citoyen pour la paix. Comment les diasporas et les mémoires collectives participent-elles à bâtir un avenir pacifique et solidaire ?
16h30 Mémoire et Paix universelle
→ Du Code Noir à la dette d’Haïti : reconnaître pour construire la paix
17h30 Mise en lumière des tenues traditionnelles haïtiennes par le CTE de Paris et Mackenson Pierre
19h Cocktail dinatoire
20h Célébration des cultures en résistance
Kandy Guira (Burkina Faso)
Osloob (Palestine)
Kimia (Congo/Angola)
Pascale Obolo (Cameroun / France)
Groupe Racine (Haïti)
Célimène Daudet, Jowee Omicil (Haïti / France / Canada)
Les Frères Khoshvaresh (Iran)

Sam. 1er novembre dès 16h / Le Point Fort d’Aubervilliers
Veillée Guédé

En partenariat avec l’Institut d’Ayiti // Entrée libre
16h30 → Vodou haïtien : spiritualité, savoirs et résistance. Déconstruire les clichés et comprendre le vodou comme système culturel complet.

Axes abordés :
• Origines et fondements du vodou haïtien (cosmogonie, rites, lwa…),
• Transmission orale, rôle des hounsi, houngans et manbos
• Le vodou face aux stéréotypes coloniaux et occidentaux
•  Spiritualité vivante ou outil de libération ?

17h30 → Les Guédés : mémoire, mort et humour dans le vodou haïtien. Explorer les figures Guédé comme miroir social, canal de mémoire et transgression créative.

Axes abordés :
• Qui sont les Guédés ? (Baron Samedi, Brigitte, Guédé Nibo…)
• Rire, irrévérence et dénonciation : une parole libre et subversive
• Rapport à la mort dans les sociétés africaines et créoles
• Guédés et art : musiques, danses, performances contemporaines.

Dès 18h30 : performance rituelle avec le Groupe Racine et concert d’Erol Josué en quintet.

~ ATELIERS ~

Ateliers chant et claquements de doigt avec Mah Damba et son guitariste

→ 20, 23, 27 octobre de 14h-16h au centre socio-culturel Clara Zetkin (1 avenue Jean Jaurès 93430 Villetaneuse)
→ 9 novembre de 15h à 16h30 à la Mairie de Villetaneuse

Entrée libre
Réservation et + d’infos au 01 85 57 39 85

~ Rencontres pro ~
Rencontres Culture & Égalités de la Sacem +
Scène des Musiques d’ICI & apéros pros du MaMA +
Table ronde au MaMA autour des spectacles musicaux jeune public +
Paideia : Forum 2025 des groupes locaux des droits culturels +

~ Exposition ~

Les origines du hip-hop en France par le photographe Willy Vainqueur

Du 19 septembre au 11 novembre 2025 / Le Point Fort d’Aubervilliers

À l’été 1984, des admirateurs de la culture hip-hop américaine organisaient « Fêtes et Forts », le premier festival du genre en France au Fort d’Aubervilliers. Le photographe Willy Vainqueur, enfant d’Aubervilliers, y était, immortalisant alors la naissance d’un mouvement qui, 40 ans après, a infusé partout dans la société française. Les jeunes virevoltent sur le dos ou effectuent des figures acrobatiques, sur fond de voitures empilées attendant d’être broyées. C’est l’été 1984, la canicule assomme Aubervilliers, mais pas ces jeunes transportés par un son et des pas de danse venus des États-Unis. Ambiancés par ces nouveaux rythmes, les Aktuel Force ou les 3000 City Breakers – les noms des « crews » de l’époque – enchaînent coupoles et impros au sein du Fort d’Aubervilliers, alors investi par « Fêtes et Forts », le premier festival de hip-hop en France.

Pendant 2 ans, à l’initiative de l’association Banlieues 89 et d’activistes comme Claude Kiavué, cette jeunesse de banlieue, rejointe par quelques Parisiens qui osent alors passer le périph, va danser, mixer, graffer. « Ces photos-là sont constitutives de l’histoire de la culture hip-hop, mais c’est surtout ce qu’elles ont à dire aux jeunes d’aujourd’hui qui m’intéresse. Cette culture qu’ils aiment, ils savent parfois d’où elle vient parce que leurs parents leur en ont parlé. Mais parfois, il en ignorent les origines : c’est donc une manière de donner une fierté supplémentaire à ces territoires », explique le photographe.

Cette expo est aussi une manière pour Willy Vainqueur de regarder dans le rétroviseur, après toute une carrière en Seine-Saint-Denis. « Aubervilliers m’a beaucoup donné, c’est une ville qui m’a nourri, insiste celui qui, originaire de Guadeloupe, arrive à Auber dans le milieu des années 70. À partir du 19 septembre, l’exposition est un bon moyen pour replonger dans la banlieue des années 80 et dans les débuts d’un mouvement que personne n’imaginait aussi puissant.

Le Point Fort d’Aubervilliers est devenu aujourd’hui le point d’attache du Festival Villes des Musiques du Monde.

~ L'École des Musiques du Monde ~
La Cité des Marmots du festival +
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