Exposition

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« Je ne suis pas un chanteur de raï mais un rocker. C’est ça mon univers, même si les racines de ma culture musicale et de mes émotions restent profondément algériennes, mon tronc est français et mes branches internationales »
Rachid Taha

Villes des Musiques du Monde est partenaire 

« Douce France. Des musiques de l’exil aux cultures urbaines »,

une exposition du Cnam à découvrir

à partir du 18 Sept.  à Guingamp : Inseac & espace François-Mitterrand

puis du 14 Dec. au 8 Mai à Paris au musée des Arts et Métiers

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Le parcours chrono-thématique de l’exposition, dont le commissariat scientifique est assuré par Myriam Chopin et Naïma Yahi, met en exergue les grandes séquences de la carrière de l’artiste à la lumière de l’histoire de l’immigration maghrébine en France et des enjeux de l’interculturalité. L’aventure démarre dans les années 60 où l’on écoute les chansons de l’exil dans des cabarets orientaux ou des cafés immigrés. Les années 70 marquent un tournant, dans le sillage des mobilisations pour l’égalité, avec l’arrivée d’une génération d’artistes engagés qui sortent de l’invisibilité et accèdent à l’espace médiatique. Dans les années 80, la jeunesse « Beur is beautiful » se trouve à l’avant-garde culturelle tandis que les années 90 voient l’émergence de la culture des « banlieues » et l’avènement d’une France Black Blanc Beur. À partir des années 2000, alors que les enfants de l’immigration sont désormais pleinement impliqués dans la vie de la nation, l’heure est à la promotion d’une France multiculturelle. Mêlant vidéos, photos, affiches, objets, enregistrements audio, archives publiques et privées, le parcours se termine par un « karaoké du bled » où les visiteurs sont invités à chanter en français, en arable ou en kabyle, les succès de notre patrimoine musical.