Les productions

Exposition Douce France

Sur ces enjeux de patrimoine, Naïma Yahi au titre de ses fonctions et sa spécialité est également nommée commissaire par le Centre Nationale des Arts et Métiers (CNAM) d’une grande exposition sur l’interculturalité dans le domaine de la musique avec comme figure principale Rachid Taha, au Musée des Arts et Métiers de Paris et au sein du futur Institut national de l’éducation artistique et culturelle (INSEAC) de Guingamp, exposition  inaugurée le 18 septembre 2021 à la Mairie & à l’INSEAC de Guingamp et le 14 décembre 2021  au Musée des Arts et Métiers à Paris. 

« À travers la trajectoire singulière du chanteur et musicien, l’exposition revisite l’émergence artistique de la génération dite « beur », symbole de l’intégration métissée et joyeuse d’une jeunesse issue de l’immigration. Pionnier et figure tutélaire par ses engagements dans la lutte contre le racisme et les discriminations mais aussi par la richesse de ses expériences musicales, Rachid Taha a ouvert la voie à toute une galaxie d’artistes qui incarnent aujourd’hui le talent et la créativité française. 
Le parcours chrono-thématique de l’exposition met en exergue les grandes séquences de la carrière de l’artiste à la lumière de l’histoire de l’immigration maghrébine en France et des enjeux de l’interculturalité. » 
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Commissaire de l’exposition : Naïma Yahi, historienne, chercheuse associée à l’URMIS – Université Côte d’Azur et directrice adjointe de l’association villes des Musiques du Monde et Myriam Chopin enseignante-chercheuse en histoire à l’université de Haute-Alsace.

Le 13 décembre 2021, c’était la Cité des Marmots qui inaugurait l’exposition aux côtés de nos compagnons de longue date : La Compagnie Rassegna

Recherche-Action

Cette préfiguration de l’observatoire s’appuie sur une recherche-action confiée par le Collectif des musiques et danses du monde en Ile-de-France, à la demande au Conseil départemental du 93. L’objet de la recherche-action porte sur les pratiques musiques et danses du monde dans le 93, notamment hors-institution, le développement et la valorisation des esthétiques musiques et danses du monde sur le territoire afin d’en faire un atout en matière de pratique artistique comme d’accès aux droits culturels.

L’observatoire accompagnera la dynamique d’une journée d’étude (2021) puis d’un colloque international (2022) dédiés aux enjeux de la transmission les acteurs musiques et danse d’ici, incluant les acteurs des musiques et danses traditionnels et ceux des musiques et danses du monde, rassemblés autour du label « Musique d’ici ».